« Clair-obscur »
Lorsque
le soleil s’enfuit, que la nuit s’installe.
La
voix du poète parle, celle du cœur qui gémit.
Ses
pleurs s’élèvent dans l’obscurité,
Son
secret est trop lourd à porter.
Inaudibles
et indicibles, qui l’écoute ?
Il
crie, il souffre, il doute…
Ce
qu’il ne peut dire, il l’écrit.
Dans
le silence, il se réconcilie.
Il
n’a plus de certitudes en lui,
La
blessure a assombri son attitude.
Meurtrie,
son âme, peu à peu guérit.
Sur
ses mots et sa peine, le jour se lève.
Il
sait qu’il ne sera plus jamais le même,
Du
silence au clair-obscur, il s’élève.
Thésée, le 9 janvier 2013
